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Qu'est-ce que la dysfonction sexuelle masculine ?

Les troubles de l’érection sont l’une des causes de consultation les plus fréquentes des médecins de couple. Mais qu’est-ce que la dysfonction sexuelle masculine ? On ne peut plus parler de dysfonction sexuelle au sens moderne du terme. Ce terme, qui était réservé aux femmes, a été progressivement remplacé par celui de dysfonction érectile, car il correspond à un trouble spécifique et fréquent. Il faut distinguer deux types de dysfonction érectile : les troubles de l’érection, et la dysfonction sexuelle chez l’homme. Les troubles de l’érection peuvent être à l’origine d’un déséquilibre des facteurs de risque cardiovasculaires chez l’homme et donc de maladies cardiovasculaires et artérielles graves. En particulier, ils sont associés à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires. La dysfonction sexuelle chez l’homme a un impact sur le plan psychologique et peut donc être associée à des facteurs de risque de troubles psychologiques et de troubles de la sexualité.

La dysfonction érectile chez les hommes

Elle se traduit par une absence de ou une diminution de la rigidité du pénis et/ou de l’érection suffisante pour une pénétration vaginale. L’érection est le résultat d’une stimulation sexuelle, qui est à l’origine de la vasodilatation des corps caverneux du pénis lors d’un rapport sexuel. Cette vasodilatation provoque la libération d’oxyde nitrique (NO) par les artères du pénis, qui permet le remplissage des corps caverneux. Ces derniers se contractent alors, ce qui provoque l’érection. Chez les hommes, la dysfonction érectile peut être déclenchée par des troubles neurologiques, tels que les troubles de la vision ou de l’audition, les maux de tête, les vertiges, les migraines, la fatigue, les troubles du sommeil et une consommation excessive d’alcool. Chez 20% des hommes souffrant de dysfonction érectile et traités par un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5, les troubles sexuels s’améliorent. Pour les autres, une réhabilitation sexuelle peut être proposée. Les hommes qui souffrent de dysfonction érectile ne présentent pas nécessairement de problèmes de santé physique ou psychologique importants, et sont souvent âgés de 45 ans et plus.

Les facteurs de risque de dysfonction érectile sont liés au mode de vie, au stress, à l’anxiété, à un surpoids important, au tabagisme, à la consommation d’alcool, à des problèmes psychologiques, à un diabète non contrôlé, à une tension artérielle élevée et à un taux de cholestérol élevé. Les troubles du rythme cardiaque et les maladies cardiovasculaires sont également associés à une dysfonction érectile.

La dysfonction érectile est une maladie multifactorielle, à l’origine de laquelle peuvent jouer des facteurs psychologiques et des facteurs de risque cardiovasculaires majeurs.

Les facteurs psychologiques : Le stress, les troubles du sommeil, l’alcool, le tabagisme et l’anxiété sont des facteurs de risque de dysfonction érectile. La dépression est une cause fréquente de dysfonction érectile, et les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 ne sont pas la seule classe d’antidépresseurs qui peut améliorer les troubles érectiles.

La surconsommation d’alcool est associée à une diminution de la réponse sexuelle et à un risque accru de dysfonction érectile : l’alcool peut diminuer la réponse sexuelle et entraîner une dysfonction érectile en perturbant la libération de l’oxyde nitrique par les artères du pénis, ce qui provoque l’érection. Les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 ne sont pas la seule classe d’antidépresseurs qui peut améliorer les troubles érectiles.

Le tabagisme augmente le risque de dysfonction érectile. L’utilisation concomitante d’inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 et de nitrates augmente le risque de survenue de dysfonction érectile et d’insuffisance cardiaque. Le tabagisme est un facteur de risque de dysfonction érectile.

Le surpoids entraîne un risque de dysfonction érectile : une augmentation de la pression artérielle systolique liée à un surpoids, un déséquilibre de la glycémie et une diminution de l’apport sanguin aux organes sexuels peuvent augmenter le risque de dysfonction érectile. Les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 et les nitrates ne sont pas la seule classe d’antidépresseurs qui peut améliorer les troubles érectiles : la chirurgie de perte de poids, les changements alimentaires et l’exercice physique peuvent réduire la dysfonction érectile chez les hommes obèses et diabétiques.

Le diabète est un facteur de risque de dysfonction érectile, comme l’obésité, l’hypertension artérielle, le cholestérol, l’alcool et le tabagisme. L’utilisation concomitante de certains inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, de nitrates et d’autres médicaments peut augmenter le risque de survenue de dysfonction érectile.

La consommation excessive d’alcool augmente le risque de dysfonction érectile. L’alcool est un facteur de risque de dysfonction érectile, car il peut réduire la réponse sexuelle, provoquer des dysfonctionnements érectiles et augmenter le risque de survenue de maladies cardiovasculaires. Les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 ne sont pas la seule classe d’antidépresseurs qui peut améliorer les troubles érectiles : la chirurgie de perte de poids, les changements alimentaires, l’exercice physique et la médication peuvent réduire la dysfonction érectile.

La consommation de caféine augmente également le risque de dysfonction érectile. La caféine peut entraîner une diminution de la réponse sexuelle, augmenter le risque d’insuffisance cardiaque et augmenter le risque de survenue de maladies cardiovasculaires.

La prise de certains médicaments comme les diurétiques ou les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 peut augmenter le risque de dysfonction érectile.

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